« De nombreux thèmes discutés âprement et passionnément lors de ces trois mois d’audience sont des objets de litige dans notre société : la liberté d’expression, le blasphème, les identités, le racisme et l’antisémitisme, les relations entre politique et religion, la violence confessionnelle, la violence politique sous la forme d’actes terroristes, la place et le rôle de l’islam dans les sociétés modernes sécularisées. Sans oublier, évidemment, toutes les formes de violences exercées par les pouvoirs d’État. Il ne fait aucun doute pour moi que ce procès fait époque, qu’il est un signe des temps présents. Il nous indique que l’heure est à la domination des causes sans restriction, ces causes que l’on mène jusqu’au bout, totalement, avec pour seul motif d’abaisser des femmes et des hommes. L’avenir ne peut-il être fait que de dévastations et de violences mortelles à répétition ? »