L’Occident est aux prises avec un curieux paradoxe. Des années 1820 aux années 1960, il a su éradiquer l’extrême pauvreté – une misère profonde à laquelle sont encore exposées des centaines de millions de personnes dans le monde. Mais depuis plusieurs décennies, sous la pression de la mondialisation et des technologies, il n’a su protéger les plus fragiles de profonds chocs sociaux qui ont fait émerger de nouvelles formes de précarité.

Niels Planel a observé comment des solutions nouvelles pourraient permettre aux économies avancées de parachever leur combat contre la pauvreté. Faisant voyager le lecteur de la Californie à la Finlande, des quartiers de Harlem à la France de la ruralité, du Connecticut au Danemark en passant par le Royaume-Uni, interrogeant les esprits géniaux ou les acteurs qui se sont battus pour les faire émerger, il met en avant trois innovations, qui peuvent, combinées entre elles, changer le destin des défavorisés, du berceau à la retraite. Rédigé sur un ton optimiste et combattant les idées reçues sur la pauvreté tout en retraçant son histoire du Moyen Âge à nos jours, cet essai offre un nouvel horizon, atteignable, pour nos sociétés.