Journées de lecture

« Il n’y a peut-être pas de jours de notre enfance que nous ayons si pleinement vécus que ceux que nous avons cru laisser sans les vivre, ceux que nous avons passés avec un livre préféré. » Marcel Proust se … Lire la suite

P comme Provence

« C’est le lendemain en me réveillant, que j’ai aperçu la Méditerranée, toute couverte encore des vapeurs du matin qui montaient pompées par le soleil. » Gustave Flaubert Quand vous rêvez de la Provence, à quoi pensez-vous ? Aux cigales et … Lire la suite

Dessous la dure écorce

« D’un geste de la main, Camille indiqua le futur tracé : il faudra détruire tout ça, abattre les arbres, effrayer les nids, piétiner les pieds de myrtilles, écraser les ronces, renverser les murets que d’autres avaient mis des années à bâtir … Lire la suite

Quarante jours après ma mort

« Mes yeux sont sourds, mes paupières restent closes et ma bouche, éteinte. Car je suis bel et bien mort. Mais c’est avec stupéfaction que je comprends que je vais tout entendre de leurs discours. Et que mon enfer durera quarante longs jours. »   … Lire la suite

Humaine machine

«  J’ai parié qu’une femme, si elle n’était pas asservie dès la naissance et si on ne lui interdisait pas d’acquérir des compétences physiques et intellectuelles équivalentes à celle de n’importe quel homme, j’ai parié que cette femme deviendrait un être … Lire la suite

Penser l’émancipation

Penser l’émancipation, c’est maintenir ouverte la capacité de changer la vie en démocratie. Un autre monde est possible. Par la redistribution des places dans la société, la résistance à l’économie de marché, la relance écologique, l’enga­gement des femmes ou la mobilisation … Lire la suite

Saint-Denis, bout du monde

« Depuis trois jours, je vois des vieux Arabes partout. Des vieux seulement, partout. Avec leurs corps tordus et leurs yeux vides. Avec leurs mines grises et leurs pieds qui traînent. Leurs vêtements d’hiver toute l’année. Ils ont envahi la ville, lentement, … Lire la suite

Les demeures sans nom

« Au centre des récits de Spôjmaï Zariâb, il y a les femmes, dressées contre la violence qui leur est faite. Une description saisissante de l’atmosphère haineuse et brutale qui règne à présent dans une société colonisée par les talibans. […] … Lire la suite

Un monde de fous !

« Lire Philippe Claudel ne laisse jamais indemne. L’écriture vous attrape, vous accroche, une atmosphère s’installe, d’abord familière, enfin c’est ce que vous croyez, puis elle vous plonge dans un bain d’inconfort. Une étrangeté vous saisit. Les mots se retournent, se … Lire la suite