Résumé

Cet essai a été publié pour la première fois il y a vingt ans. Aujourd’hui, son actualité se trouve renforcée avec la montée des préoccupations écologiques. En effet, son auteur, Jean Viard, pose que la place de la nature, telle que nous la vivons aujourd’hui, doit être pensée comme intervention historique dans une civilisation qui l’avait jusque-là tenue à l’écart pour valoriser sa propre créativité humaine. La nature avait été mise à distance, éloignée du cercle des fidèles, rejetée dans nos propres corps – et en particulier dans celui des femmes, éternelles sorcières. Dans cette perspective, la rupture protestante est majeure. Le temple se vide des oeuvres de l’homme : ce sont les beaux arbres, les sources, les rivières… qui incarnent désormais la Création. On peut alors parler de retour de la nature dans le champ social, ou de son introduction entre la ville et la campagne, tiers espace qui construit peu à peu son territoire propre – parcs, réserves, jardins – et nous amène à repenser la place de l’homme dans la nature même.

Informations techniques
Parution : 04/10/2012
Nombre de pages : 272
Dimensions : 190x125
Format : En tête
ISBN : 978-2-8159-0654-8
EAN : 9782815906548
Prix : 16,80 €


Couverture à télécharger

L’Aube, une maison d’édition
engagée et passionnée.